Impressions sur l'actuel canari de chant espagnol ou du Pays

 

Avec admiration je consacre cet article aux amateurs asturiens MM. Valle et Ecalle, qui dans la présente saison ont donné une avance gigantesque dans la perfection du chant du canari du Pays.

Nous avons toujours été aimants de cette race de canaris de chant virile, métallique et variée. Pendant des années nous avons cultivé leur élevage et sélection, sans avoir jamais obtenu une perfection absolue dans leur répertoire.

L'amateur à cette branche, bien qu'il possède un établissement d'oiseaux choisis et assez bien chantés conformément au Code en vigueur, ne voyait jamais comblées ses aspirations de perfection et toujours les souhaitait perfectionner et dépasser les défauts qui apparaissaient progressivement dans leur établissement. Dans l'élevage du canari de cette variété ne peut pas exister le découragement ni l'apathie.

Notre oiseau en ces derniers temps n'a pas été parfait étant donné l'influence de multiples vicissitudes par lesquelles il est passé. De tous il est su qu'avant le nôtre Croisée ce canari était très apprécié à l'intérieur et dehors de l'Espagne, et que plus tard, étant donné leur extinction presque totale et la difficulté d'acquisition d'aliments pour eux, ils ont été sur le point de disparaître.

En coïncidant avec cette adversité a encore souffert notre oiseau autre la plus grand : l'influence de la façon. A commencé à prédominer le Roller canarien (appelé vulgairement classique ou flute), qu'avec tout droit s'est fait le propriétaire absolu des dépôts. Toutefois, d'autres variétés, sans aucune justification apparente, ont envahi notre Péninsule, en régnant dans l'esprit de tous les éleveurs qui manquaient de patience pour espérer resurgir des bontés du canari qui nous occupe. Nous nous référons ici aux canaris couleurs et posture et celui-là sans fin de métis que tous nous avons connue.

Le canari du Pays a cessé d'être presque cultivé et a disparu de notre Patrie. Ils sont restés quelques noyaux dispersés où de temps à autre (très tard) nous pouvions trouver quelques autres exemplaires purs. Comme exemple de cette survie nous pouvons citer quelques localités Lérida et de Gerona, en Catalogne ; Aviles, dans Asturies ; Carthagène, en Murcie, Cordoue, en

Andalousie, et quelques peuples de la Mancha. Ils ne finissent pas ici nos malheurs, parce que certains et ces avec les peu de noyaux de pureté ethnique disparaissent plus tard. Celui-ci est le cas du noyau asturien d'Aviles, bâtardises par la prétention d'obtenir des exemplaires qui en chantant véritablement du pays auraient capacité dans les Concours de couleur dans leurs variétés citron et rose. En catalogne se produit quelque chose semblable, parce qu'ils sacrifient le chant à l'obtention du canari de type espagnol en couleur.

Le manque d'exemplaires purs en quantité, fait que les amateurs doivent disposer de pro géniteur pour l'élevage qui est très loin de la perfection dans son répertoire. Pour ceux-là ils croisent ils suivent deux chemins :

  1. Vers un oiseau défini par des caractères morphologiques déterminés (longueur de la queue, largeur d'épaules, longueur de jambe déterminée, etc., etc.). Obtenu par le croisement d'oiseaux plus ou moins purs de race du pays avec des exemplaires d'oiseaux de posture frisé.
  2. Vers un oiseau défini par une douceur dans les notes, avec gravité dans la voix, douceur et mélodie, ainsi que le manque de stridences et rascadas (roulade). Obtenu par le croisement de canaris plus ou moins purs de race Pays avec des exemplaires de sexe contraire de la race Roller.

Les résultats dans les deux cas ont été les suivants : D'abord. Le canari résultant dans le premier cas chante des notes incluses dans le Code actuel du Pays, mais avec surabondance de notes moins méritoires et plus stridentes (Chau-Chau, Piau-Piau, timbres métalliques) et ce qui est terribles rascadas (roulade).

Dans le second cas l'oiseau obtenu chante des notes de l'actuel Code du Pays en intercalant des notes propres du Roller (mal exécutées) et, surtout, en effectuant le timbre grave comme un imparfait rulo (roulade).

Beaucoup d'amateurs jugent que l'oiseau du second cas est plus joli et plus varié que le canari du Pays pur. Ceci est un critère personnel très respectable, mais que nous, éleveurs du pays, ne pouvons pas admettre, parce que précisément la caractéristique primordiale de la beauté du chant de notre oiseau est antagonique du chant rulado (roulade).

Les anciens amateurs à cette modalité rappellent avec affection et nostalgie les notes métalliques, pleines, harmonieuses, ainsi des admirables floreos de ces anciens exemplaires. Des éleveurs de canaris Roller nous assurent que bien que n'aimant pas dans sa totalité le répertoire de notre canari, reconnaissent la beauté de ses notes d'ornementation ou floreos.

Ils y a celui qui juge que les timbres de notre canari sont vrais rulos (roulade) et que le timbre vrai l'est ce que nous appelons cascabeleo (cascabellien). Avis que nous ne partageons pas, parce que sans avoir de grandes connaissances en acoustique, nous pouvons parfaitement discerner le son qui ressemble celui d'une sonnerie électrique aiguë (timbre aigu) à celui produit par un petit cascabel en étant agité rapidement. Ainsi les choses, nous éleveur de canaris du Pays nous nous avons toujours trouvées en infériorité à aux éleveurs d'autres espèce. Nous avons souffert un véritable complexe d'infériorité, justifié en partie, pour ne pas pouvoir présenter dans certaines occasions un exemplaire pur et complet, qui convaincrait d'une manière pratique et décisive.

Je crois qu'est arrivée l'heure de rejeter ces complexes, nous tracer un chemin et dire les à tous que nous avons déjà des canaris de chant espagnole dignes d'être en auditions où il veuille qu'il soit. Je vous dirai comment a été obtenu ceci : dans toutes les branches du savoir, dans les arts et dans les professions, il existe des individus obsédé dans une idée préconçue, qui se sont marqués une ligne de conduite définie sans que rien ni personne ne soit capable de la tordre. Ceci s'est produit dans notre cas. L'amateur ovetense D. Antonio Ecalle a obtenu durant une année le rêve de l'éleveur du canari du Pays. Il a obtenu un canari de diction parfaite, de chant métallique, plein et, toutefois, non exempt de gravité, en chantant avec un repos indescriptible, avec un répertoire saupoudré bellissimes de notes d'écho ou composées (cinq ou six différents dans chaque émission), avec variés cloqueos avec un seul timbre (les espèces) et le piau, piau davantage de beauté et sauvage que vous ayez jamais pu entendre. Ce canari n'a pas été obtenu à Oviedo par génération spontanée ni par occasion ; les amateurs assidu nous ont déjà habitués à des exemplaires méritoires toutes les années. Rappelons le Championnat Ibérien de 1958. Rappelons que M. Ecalle est un ancien amateur qui domine les secrets de la Canari culture. Ces canaris révolutionnaires les ont obtenus par deux chemins différents. Une des branches ne porte pas plus que cinquante pour cent du sang de l'autre et, toutefois, le chant est le plus parfait et la voix la plus jolie. Ces oiseaux ont été obtenus en s'écartant de tout ce qui est possible et de ce qui est jusqu'à présent obtenu ; avec une progéniture de voix métallique, avec une certaine dureté et dépourvus complètement de gravité dans la voix. Le résultat a été d'obtenir des canaris auxquels ils ressemblent au  rossignol encagé.

À Madrid on entendait déjà de bons oiseaux obtenus par consanguinité collatéral, avec prédominance dans leur répertoire cloqueos, de notes lentes, cascabeleos et une remarques d'écho, mais nous avons honnêtement dit que les canaris asturiens ont dépassé totalement et rapidement à tout ce qui est et de se que nous étions habitués à entendre.

Le cas de M. Valle, le tour de chant, est différent. Le croisement d'un canari sauvage avec canarienne du Pays a donné une descendance avec voix pleine, avec des notes d'ornementation très peu fréquents, cloqueos et cascabeleos franchement bons, voix très métallique. Ces oiseaux à tours de chant sont une grande avance, parce qu'on appréciait précédemment beaucoup de métissage (avec ses typiques rulos (roulade)) dans presque tous les dépôts.

Il reste beaucoup de chemin à parcourir, parce que le répertoire de ces canaris est court et on croit qu'il est possible de pouvoir lui augmenter avec de nouveaux croisements. Oviedo nous a marqué le chemin à suivre, retourner à l'ancien ce qui est (comme M. Ecalle) ou au canari sauvage (comme M. Valle), si ceci était nécessaire ; mais s'incliner jamais à croiser nos canaris avec des oiseaux de couleur ni du Roller, qui serait de perdre le temps d'une manière absurde et persistant.


Par Dr. José Núñez Riche Salvateur

Revue Oiseaux 1ª époque, nº 14, 1961.